GÉNÉRAL DE GAULLE
Émission : 9 novembre 1971
Retrait 1 8 janvier 1 9 74
Dessin Georges Bétentps
Gravure: Eugène Lacaque
(Pour les 1 et 41 timbres)
Dessin et gravure : Pierre Béquet
(pour les 2, et 3, timbres)
Impression : taille-douce rotative
YT 1698A, M 71-35 à 71-38
TF000475
Une série de quatre timbres-poste sous forme d'une bande horizontale paraît en supplément au programme philatélique initial.  Les timbres sont disposés de part et d'autre d'une vignette, sans valeur d'affranchissement, représentant une croix de Lorraine.  La vente s'effectue par bande indivisible au prix de 2 francs.  Du point de vue comptable, la série est considérée comme formant un seul timbre.  Le bulletin officiel des PTT indique que « compte tenu de la personnalité du général de Gaulle et des services éminents qu'il a rendus au pays tout entier », aucune vente anticipée ni oblitération spéciale ne sont prévues.  Dès le retrait de la vie politique du général de Gaulle en 1969, Jacques Marette, dans une question écrite à l'Assemblée nationale en juillet 1969, demande au ministre des PTT un ou plusieurs timbres en son hommage dans le programme philatélique de 1970.  Mais il est de coutume en France de ne pas émettre de timbres à l'effigie de personnages vivants.  Dès la disparition du Général, les demandes d'émission affluent.  Sa famille ne souhaitait qu'un seul timbre d'usage courant reproduisant

le portrait de De Gaulle, président de la République.  Finalement, le ministre des PTT Robert Galley choisit la formule d'une bande de quatre timbres avec une vignette au milieu.  Malgré l'urgence et les problèmes techniques dus au transfert de l'Imprimerie à Périgueux, les feuilles de cinq bandes sont imprimées à 14,4 millions d'exemplaires.  Les quatre timbres à 50 centimes correspondent au tarif d'affranchissement de la lettre dans le régime intérieur.  Mise en vente pendant plus de deux ans, la bande est vendue jusqp'à épuisement à Colombey-les-Deux-Eglises.  Certains critiquent le choix de cette bande qui est à rapprocher de celle émise en février 1943 pour le jour de l'an du maréchal Pétain avec une vignette sans valeur représentant la francisque.